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Penser à la pyramide inversée
Contrairement à une communication savante, on annonce en premier le résultat ou l’information à retenir. Puis on répond aux questions qui?, quoi?, où?, quand?, comment? et pourquoi? dès les premiers instants d’une communication vulgarisée. Vous allez du plus important au moins important. Ainsi, si le lecteur est interrompu dans sa lecture, ou l’auditeur dans son écoute, il aura eu les informations à retenir.
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Cibler son sujet et le ou les messages à faire passer
Vulgariser ne consiste pas à résumer, mais à bien choisir son angle. Retenez des éléments marquants autour d’un fil conducteur. Vouloir tout dire reste l’erreur universelle, car il est frustrant de ne raconter qu’une infime partie de toutes ses années de recherche.
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Donner des quantités mesurables
Parler en millions est difficilement imaginable et concret. Il convient parfois de quantifier en référence à une échelle connue du public. Vous pouvez compter en nombre de stades de football par exemple ou comparer à un bâtiment d’une ville ou d’un pays, selon le public.
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Opter pour un titre court et accrocheur
Le titre doit annoncer le message principal et accrocher le public. Pourquoi le public devrait-il s’intéresser à ce sujet? Ayez recours à une image, une analogie, de l’humour…
Auteur-e-s
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Carine Monat
Journaliste scientifique
Passionnée et désireuse de transmettre ses connaissances, Carine Monat est recherchiste et journaliste scientifique à Unpointcinq. Elle est chroniqueuse télé à l’émission « Ça me regarde » sur AMI-télé. Elle est aussi animatrice radio de l’émission scientifique « L’œuf ou la poule » qu'elle a cofondé en 2014, sur choq.ca. Elle tient à la différence entre savoir et comprendre. Elle a remporté le premier prix du jury et le prix du public à la finale québécoise 2016 du concours Ma thèse en 180 secondes. Elle a également travaillé comme coordinatrice au contenu du documentaire « Voir Grand » pour la chaîne AMI-télé.